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Les agents de WC

30 juillet 2012

Starbuck

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Drôle, supers acteurs, super scénario, excellent moment. Sûre c'est pas un chef d'œuvre au sens classique du terme et ça reste juste une bonne comédie, mais aucun moment ne ramollit l'action, une grande lumière éclaire les spectateurs pour une heure quarante-neuf de bonne humeur.

Un énorme bravo à l'acteur principal Patrick Huard. J’applaudis également Antoine Bertrand dont le rôle va à merveille et la belle Julie Le Breton dont la présence naturelle est malheureusement pour elle assez éclipsée par son partenaire qui joue avec un brio à toute épreuve.

Merci Ken Scott pour cette séance réenergisante !

PS : Quant aux jeunes acteurs qui interprétent les enfants de Starbuck je leur souhaite de faire une belle carrière car ils ont un jeu très juste qui participe à la crédibilité du scénario (et vu comme il est improbable ce n'était pas forcément évident ;)   

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19 juillet 2012

Paris-Manhattan

Je suis vraiment dég d'être allé voir ce film.

Si on fait simple il y a deux trucs bien : Marine Delterme (qui joue un second rôle) et la présence de Woody Allen.

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L'actrice principale, Alice Taglioni manque de fraicheur contrairement à Marine Delterme qui hélas joue sa sœur, j'aurais bien inversé les rôles et déjà j'aurais savouré davantage...

Alice Taglioni lorsqu'elle joue les jeunes filles rebelles on n'y croit pas du tout, on est soulagé de lire "10 ans après" car enfin elle a l'âge qu'on lui donne...Peut être est-ce moi mais j'ai l'impression que l'actrice n'a pas compris son personnage, au lieu d'une fille passionnée, impatiente et dans le sentiment, j'ai vue une femme chiante.

Pour les clichés débiles on les enchaîne, le scénario est bien pourrav...C'est dommage car l'idée de départ "on va faire un film sur une accro à Woody qui n'arrive pas à vivre la réalité du monde" c'était pas mal je trouvais.

La fin robe rouge trottinette "j'ai trouvé mon mouton" craint grave. Et Patrick Bruel s'il m'est sympathique n'est pas mon genre d'homme et sans beau mec pour relever le niveau dans un film j'abdique.

 

16 juillet 2012

La Guerre est Déclarée

Très beau film, la critique avait raison d'en tomber amoureuse. L'histoire splendide de deux occidentaux chéris de la vie qui tombent en enfer suite à la maladie de leur enfant.

 

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Ce n'est pas la maladie de l'enfant elle même qui représente le combat du film c'est le comment conserver fraiche la couleur des sentiments...Pas facile. Pourtant ils l'ont fait et bien fait.

Bon on aurait peut être pu se passer des gros plans intermittents sur le cancer qui touche les cellules en mode images de synthèses colorées...

Et puis j'ai un peu du mal avec le fait que ce soit une histoire réelle. Le côté autobiographique interprété par des acteurs jouant une période cruciale de leur existence j'ai du mal. Je trouve ça un peu narcissique, en fait j'ai l'impression d'être face à un album photo de famille ouvert au grand public, c'est un grand ballet d'émotions violentes qui sont un peu l'exemplum d'un "Nous". Je pense que c'est beau mais aussi que c'était l'occasion pour Valérie Donzelli (réalisatrice et actrice) de se montrer dans toute la puissance de son amour et de son courage. Et là je parle en tant que femme qui connait la vanité des femmes, je pense qu'elle a conscience du caractère exceptionnel de ce qu'elle a vécu et que plus qu'un simple film c'est sa revanche à la face du monde, tous ce qu'elle a emmagasiné pendant ces moments là. Je crois que c'est une bonne chose de transformer sa douleur en art mais j'ai toujours eu du mal à composer avec l'intimité des gens, j'ai toujours été mal à l'aise devant les autoportraits montrant la souffrance personnelle. Mais outre ce petit malaise qui ne regarde que ma vision des artistes quant à leur mode de fonctionnement je salue le talent de Valérie Donzelli, celui de Jérémie Elkaim et de leur famille respective.

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16 juillet 2012

L'Age de Glace 4 La Dérive des Continents

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Peut-être ai-je passé l'âge d'aimer ce genre de film destiné principalement à un tout jeune public...pourtant comme je l'ai déjà signalé dans un autre article : je me considère comme étant "bon public" et d'autre part, il y a trois ans j'avais beaucoup aimé l'Age de glace 3...De plus je me suis rendu à cette séance avec un ami qui aime beaucoup les dessins animés et est plutôt du genre à rire à toutes les blagues..

Et bien nous étions très déçus. J'avoue que contrairement à lui je n'avais pas aimé l'Age de glace 1 (qui n'a pas plus à ma petite sœur non plus malgré son jeune âge) mais là c'était vraiment pas terrible. Les nouveaux personnages prometteurs : le Chimpanzé, l'éléphant de mer, la tigresse blanche et le lapin pirate s'avèrent creux et sans saveur avec des rôles types assez mal menés. Le comique attaché à l'éléphant de mer notamment est bien pourri. Seule spéciale ovation, pour la grand mère de Sid qui est super du début à la fin du film.

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Beaucoup de passages chiants quant à l'adolescence de Pèche (déjà que son prénom n'était pas prometteur...), du vu et revu dans le genre "Père protecteur qui ne comprend pas son enfant", "super mère qui elle est hyper compréhensive", "jeune fille amoureuse du beau goss du lycée"...Une vraie série américaine à la préhistoire, vécu par des Mammouths autant dire que c'est sans le côté acteurs canons des Frères Scott.

 

5 juillet 2012

L'Homme qui voulait vivre sa vie

Romain Duris et Marina Foïs sont le duo gagnant de ce film. 

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Par contre je trouve que Catherine Deneuve et Niels Arestrup sont assez insignifiants à côté d'eux...Non pas qu'ils jouent mal mais ils sont assez vide face à leurs pairs.

Après je préfère vraiment la première partie au reste du film.

Le personnage est plus intéressant dans sa relation familiale puis dans son dilemme : que faire pour repartir à zéro quand on a tué par accident l'amant de sa femme ?

Dès qu'il a endossé l'identité de celui qu'il a tué, le photographe qu'il aurait toujours voulu être (sauf que bien sûr il est bien meilleur que son rival et tant mieux car ce dernier était odieux) le personnage n'a plus rien à sauver à part son secret, il a atteint son rêve et a renoncé à sa famille...Les relations qu’il se construit dès lors me paraissent moins intéressantes, moins intenses.

La fin ne prend pas vraiment de risque ce qui me laisse passablement insatisfaite...

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5 juillet 2012

To Rome With Love

J'avais été énervé par l'aspect élitiste de Midnight in Paris et que j'étais resté sur ma faim dans Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu.C'est donc pleine de doute et d'appréhension que je suis allez voir To Love With Rome, quand le policier à accent italien parlant anglais c'est adressé à la camera en roulant les r j'ai fait la grimace...Mais dès la seconde où "la vie des gens" commence le film décolle.

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Ça fait plaisir de revoir Woody jouant...Woody !

Les acteurs sont top.

Les histoires croisées sont pleines d'humour et intelligemment écrites. 

Une fois de plus le réalisateur rend hommage à une ville Européenne qu'il aime et en fait ressurgir toute la poésie.

Il n'y a aucune longueur, aucun bémol, tous les plans sont beaux et de bout en bout le scénario sonne juste.

...GENIAL ! Si vous ne l'avez pas vu vraiment c'est un beau moment de cinéma !

4 juillet 2012

Le Chaperon Rouge

Ça faisait longtemps que je voulais voir ce film, la bande annonce était bien faite et j'adore Amanda Seyfried, l'actrice principale, que jusqu'alors je n'avais vu jouer que des seconds rôles (dans Véronica Mars et Lolita Malgré Moi).

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Je l'ai trouvé super ! (le film comme l'actrice) Le suspense est pas mal (j'ai soupçonné pas moins de quatre personnages d'être le loup garou), le scénario crédible et les deux jeunes premiers canons (on ne se refait pas dans ce genre de film je love !). Je donne un point bonus au beau Max Irons dont le rôle de "gentil garçon" lui évitait d'être coiffé version gel à la bad boy comme Shiloh Fernandez qui en était un peu trop pourvu...

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Les personnages secondaires ont été composés avec intelligence et se dessinent dans une humanité noire et profonde, comportant toute l'ambigüité que l'on retrouve chez l'individu entre l'envie, la soif de pouvoir, le dilemme de la justice, la stupide inconscience...

Un bon moment et un bon film. Bien joué.

 

4 juillet 2012

Les Petits Mouchoirs

Alors j'aime beaucoup Guillaume Canet l'acteur - Il est beau goss aussi en réalisateur !

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Petite complainte personnelle : je voulais voir plus Jean Dujardin !

Les bémols : Le choix de la facilité dans les scènes où les personnages se parlent mais où leur voix est couverte par la musique, ça vide les moments émotionnels forts de leur substance alchimique...Parfois je ne dis pas, ça tombe bien, mais d'autre fois on a l'impression que les scénaristes eux-mêmes étaient à court de mots...

Les acteurs sont formidables, j'y découvre Gilles Lellouche que j'avais casé par ignorance dans la catégorie "gros lourd du cinéma" mais je suis ravie de voir que j'avais tord.

C'est moi ou Marion (ou Marie dans le film) est le personnage féminin central ? Les autres manquent de profondeur et c'est bien dommage. Isabelle Ribaud (jouée par Pascale Arbillot) par exemple semblait pouvoir nous offrir plus mais le personnage reste à l'état d'esquisse...

Mais sans blague c'est un bon film.

Le personnage de Vincent Ribaud joué brillamment par Benoît Magimel, est pile dans le bon ton. Souvent on a tendance à en faire trop dans le sérieux ou dans le ridicule lorsqu'il s'agit de donner à voir les sentiments d'un homme se découvrant un amour homosexuel.

Ici la sagesse du personnage et la scène du match de foot version "amando mio" équilibrent le propos et donne une belle leçon de raison à l'humanité qui écoute Vincent expliquant à Eliot qu'un homme qui tombe amoureux d'un autre homme ça n'a rien d'honteux et qu'il faut le respecter.

Pas naïf pour autant, sinon Max (joué par François Cluzet) le vivrait mieux que ça. Pourtant son "homophobie" est humaine aussi et là encore ne va pas dans un sens trop sérieux ou ridicule, elle est compréhensible et drôle pour le spectateur (la scène du rêve et de la fouine va dans ce sens).

Derrière cette histoire qui prend, il faut bien le dire la plus grande place du film, il y a aussi une hymne à la vie, au bonheur et à l'amitié.

La leçon est reçue et le message passe, il faut s'aimer comme on est, s'écouter, s'engueuler et se soutenir, quoiqu'il arrive. (Même si pour le coup, le discours de Jean-Louis tombe un peu dans la caricature quand il dénonce les préocupations personnelles de ses amis qui selon lui vont au détriment de Ludo)

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Nous marchons sur un fil et nous nous raccrochons aux moments heureux et à la présence de ceux qui compte, en sachant qu'à tout moment l'insaisissable vide peut nous prendre, le fil nous glisser des pieds.

Le sable versé sur la tombe de Ludo, se sont tous les moments d'insouciances passés avec ses amis les jours d'été.

Finalement peut être que ce qui reste c'est ce grand éclat de rire frais sur les matins flotants.

PS : Je trouve ça rigolo d'avoir dans ce film deux acteurs oscarisés : l'une l'ayant déjà (Marion Cotillard), l'autre en devenir (Jean Dujardin).

2 juillet 2012

Jane Eyre

Les sœurs Brontë me subjuguent presque autant que Jane Austen. Leur style à quelque chose de plus gothique que j'aime bien.

Mais je rejette chez Charlotte l'aspect chrétien à la comtesse de Ségur. Notamment dans le personnage d'Helen Burns, véritable petite fille modèle, elle me rappelle le jeune maître du gentil Jean (Jean qui grogne et Jean qui rit) qui est heureux de souffrir dans ce monde car le bonheur lui est promis dans l'au delà. Cependant ici cette mentalité est assez insoutenable puisque la jeune tuberculeuse, sans cesse punie pour des fautes qu'elle n'a pas commises, accepte toutes les humiliations reçues, docilement, au nom de sa foi en Dieu elle tait et endort toute révolte en son cœur. Je préfère le personnage de Jane, qui pardonne à sa tante mais après lui avoir dit en face ses quatre vérités ce qu'elle n'avait pas volé. Et comment évoluer dans la vie si on se laisse piétiner par des gens qui nous font un tord injustifié ? Est-ce faire honneur à Dieu que de supporter en son nom des comportements qui par ailleurs ne sont que des extrapolations absurdes de principes chrétiens qu'on exhibe pour se donner bonne conscience ?

D'ailleurs le regard de l'écrivain est posé de façon très critique sur le clergyman, Mr Brocklehurst qui sous couvert de rendre ses élèves humbles, les fait mourir dans la pauvreté par avarice (l'un des sept péchés capitaux). Le personnage de Sir John quant à lui fait honneur à un fanatisme terrifiant. Le personnage affirme qu’il préfère la raison aux sentiments (Charlotte aurait-elle lui Jane ?) mais il est carrément dans le mépris des sentiments d'autrui au point de les humilier et de les fouler aux pieds par sa prétendue supériorité d'âme (j'ose à peine l'imaginer accomplissant la tâche de missionnaire à laquelle il voue son existence). En revanche Edward Rochester est un vrai héros, passionné et passionnant, je pense pouvoir hasarder une comparaison entre son histoire et celle du héros du film d’Hitchcock, Rebecca.

Les personnages ont une vraie profondeur, seule la séquence divinatoire m'a un peu ennuyée (vas y que jme déguise pour connaître tes sentiments envers moi...Wé...la ruse est grossière).


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Rebecca d'Alfred Hitchcock


2 juillet 2012

Les Courants Fourbes Du Lac Tai

C'est mon premier roman de Xiaolong Qui et je suis assez déçu. Cela dit, l'ami qui me l'a prêté est professeur d'histoire géographie - vous me direz ce n'est pas forcément ce critére qui fait le "bon" lecteur, mais le bon lecteur n'existe pas plus que le mauvais on en retire ce qu'on en peut selon son filtre à soit, je pense que quand on aime l'histoire géographie on est sensible aux charmes des polars chinois sous le régime communiste s'ils sont bien écrits et l'intrigue soigneusement ficelée - or il aime beaucoup cet auteur, j'attends donc d'en lire d'autre pour m'ouvrir un champ plus large.

Le GROS problème pour moi qui suis une piètre enquêtrice ça a été de deviner l'identité du meurtrier alors qu'il me restait encore la moitié du livre à lire...Mais après, les personnages sont bien vus, j'adore l'Oncle Wang, les deux buveurs ivres, l'atmosphère de Wuxi entre la dualité d'une Chine rurale et urbaine en pleine mutation...En soit mon côté bon public aime la couleur locale.

Mais mon côté prosaïque, peu sensible à la poésie c'est littéralement fait chier pendant les passages où l'inspecteur Chen tente de donner libre court à son inventivité lyrico-écolo...Cependant le fait que l'inspecteur soit un détective poète lui donne une vraie substance très attachante puisqu'il lui faut sans cesse assumer ses qualités pragmatiques, son flair de policier né, au détriment de ses aspirations littéraires (pour lesquelles il est censé avoir un talent que je ne lui trouve pas). Le livre est bon en lui-même et se lit bien (sauf pour ma part les intermittences poétiques, mais seules celles composées par Chen, les passages où le héros cite les oeuvres de poètes chinois sont très beaux et ajoutent de une nouvelle consistance au style du polar).

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